1995. C’est la date de ce film dont on a instantanément l’impression qu’il a au moins 20 ans de plus ! On ne me fera pas croire qu’il y avait quelqu’un en charge des costumes sur ce film, car le résultat est au delà du ridicule. Créons une catégorie costumes indiens pour exprimer l’échelle de ces monstruosités. Comprenez que c’est le film idéal pour trouver un cadeau ou une tenue à faire porter par une victime au bureau ou un bizutage quelconque. Effet garantie.
Au delà de cette aberration vestimentaire, le film développe un sens puissant de complexité. Le scénario développe des intrigues et des rebondissements sans queue ni tête, dont vous aurez beaucoup de mal à identifier ce qu’on veut vous communiquer tant les personnages se ressemblent trop. Il ne se passe pas grand chose en fait, mais c’est surjoué en permanence et les scènes de danses et chants sont un appel vraiment très spécial à la sexualité.
Mais bon, au vu de sa réputation, le film se doit d’être vu et attendu comme un nanar. La première et dernière scène sont d’ailleurs un sommet du genre. Notre héros réussit, à la force de ses bras, à donner une impulsion suffisante pour que les voitures s’envolent toutes seules, tout comme les jets ski ou autres. Même le cheval a le droit à sa scène où il glisse sur le sol en dessous d’un camion, de manière improbable. Mais c’est aussi avec de la souffrance que vous verrez les animaux maltraités sur ce tournage !